Comme porté par une insatiable énergie du "faire", Luis Pasina construit une aventure artistique au long cours, empreinte d'un éclectisme déroutant.
Sans aucune exclusive de formes ni de pratiques, il embrasse le dessin, la peinture, la sculpture, les performances, la photographie ...
Difficile de prime abord de saisir les fils d'Ariane de son oeuvre, d'appréhender l'idée même d'une unité au coeur d'un travail qui se joue des catégories en les conjurant dans l'hétéroclite.
Agencements de matières brutes - tournesols, crânes, terre, sable... - tels des collages animistes ; "performances-capharnaüm" embarquant sous sa conduite - attentive mais ferme de danseur - des dizaines d'artistes ; parade onirique de machines - à laver, agricoles, industrielles... - remantibulées et de corps-artefact hybrides ; "irréalisation" de sites entiers dans une architecture de voiles-membranes et de lumières...
Comment ne pas se perdre dans cet enchevêtrement fantasmagorique de formes et de figures ?
Là ou d'aucuns se spécialisent, rythment leur création par des "saisons", s'efforce de l'unifier sous un même "style" immédiatement identifiable, Luis Pasina a choisi l'écoute polyphonique de ses matières hétéroclites.
Tel un chercheur ou un alchimiste, comme pour en sentir l'énergie et les propriétés propre, il façonne, soude, mélange, fusionne et entrechoquent des réactions chimiques et symboliques.
Refusant d'arraisonner a priori ses matières à l'extériorité d'un "style".
Du "figuratif magique" de ses toiles et dessins, à ses performances-installations monumentales, jusqu'à l'"artisation" - selon son langage - de "ruines" et autres hangars avec son Théâtre de Verre, une dynamique de l'excès est à l'oeuvre.
Excéder les formes et les volumes, le cadre et le sens premier, la représentation et l'art même dans sa conception séparée de la vie.
Pour démêler cet écheveau foisonnant, il est tentant de s'attacher à son obsession la plus flagrante : la matière.
Végétale, minérale, organique.
Une matière brute et bigarrée, glanée hic et nunc dans ses contextes de vie ou de traverse. Urbains ou naturels, au gré des "délaissés urbains" ou des champs...
Cette attention à la matière en tant que matière - matière première/primitive - invite spontanément à inscrire son travail dans la chaleureuse famille de l'Arte Povera et de l'Art Brut.
Mais prenons garde - qui a rencontré Luis Pasina sait sa malice qui toujours pointe sous le cercle blanc de ses Panamas - cette assignation pressée manque peut-être l'essentiel.
En élargissant le regard, en liant ses "tableaux matiéristes" à ses installations kaléidoscopiques, en suivant le fil rouge de son Uruguay natale, un mysticisme affleure.
Collages animistes, machines "vitalisées" versus végétaux momifiés, architectures massives dissoutes dans l'évanescence de membranes en mouvement ("Rêver Tanger" : " Munificence" : "Transfert") : jamais ses matières - la lumière est matière - ne sont "matériaux", mais toujours révélatrices d'une circulation irréductible de l'imaginaire.
Aucun matérialisme !
Ses blocs de "matières-imaginaires", les espaces qu'il myriadise semblent traversés d'animisme, proclamant comme son auteur " l'insurrection de la valeur magique et merveilleuse des éléments naturels".
Il faudrait plutôt évoquer un "matérialisme magique" comme on parlait du "réalisme magique" de la littérature d'avant-garde latino-américaine.
Ruines, tournesols, ferrailles, fleurs ou pigments, c'est tout UN !
Inlassablement, Luis Pasina tente d'approcher la perméabilité entre les êtres et les choses, l'excès magique de sens qui innerve la matière et déborde la fixité du regard.
Luis Pasina naît à Montevideo en Uruguay il y a une cinquantaine d'années, d'une mère d'origine catalane et d'un père lui-même fils d'un émigré calabrais. Luis grandit dans une immense « maison de maîtres » où il vit à l'abri de tout, enfermé, entouré, choyé, sans jamais sortir de ce paradis terrestre où le père-patron, le « padre-padrone »les a confinés lui et sa famille.
Plus encore que dans la maison, il passera ses premières années dans le grand jardin qui entoure cette maison, seul, en contact intime, fusionnel, avec une nature-mère accueillante, protectrice, abondante, exubérante, généreuse, touffue. Une Nature qu'il plie à toutes ses volontés, à toutes ses transformations, une nature qu'il fait sienne. Un monde qu'il s'approprie. A l'image des lieux qu'il crée aujourd'hui.
Le premier contact avec l'autre se fait à l'école. Hors de cette surprotection familiale, hors du jardin « cuirassant », c'est une rencontre difficile, traumatisante. La fin du paradis terrestre. L'ange est déchu. Et l'école le déçoit. La société aussi.
Un sempiternel Borsalino enfoncé sur le crâne, le pantalon maculé, la barbe blanche, l'œil aux aguets, félin, Luis Pasina rôde dans son domaine, entre ses toiles, ses installations, ses sculptures, ses créations inqualifiables, inclassables, réalisées au gré de rencontres insolites avec des matériaux détournés de leur fonction première pour tenter d'illustrer, sans fin, les méandres de sa pensée, pour tenter de recréer, de prolonger à l'infini le jardin clôt et luxuriant de son enfance. Il crée comme l'on respire.
Luis Pasina semble un personnage de roman, entre le monde de Garcia Marquès et celui du Baron Perché d'Italo Calvino. Plus qu'une œuvre à l'image du personnage, on a envie de dire de Luis que son œuvre, c'est sa vie. Qu'il met sa vie en œuvre sans dichotomie entre l'homme, sa pensée, son quotidien, sa création dans laquelle il se perd volontairement mais où il se retrouve aussi.
Philosophe et poète aussi, sur la musique d'un fort accent sud-américain, accompagné de la danse expressive de ses mains, il joue des mots, se joue des mots, dans un fatras dialectique à l'image de son œuvre, foisonnant, d'où émergent des pensées et des idées profondes, et où se côtoient l'espoir et le désespoir, l'amour et le rêve, l'envie de refaire le monde et la lucidité de celui qui s'y est déjà essayé. La conscience sans la résignation. Ou la conscience d'une résignation.
Passionné d‘alchimie, de cabbale, de linguistique, se rencontrent et s'entrechoquent dans son discours Lacan, Aristote et Sophocle, Nietsche, Edgar Morin, la mythologie grecque, le symbolisme des tarots, la poésie de Neruda , celle des Tangos et la Divina Commedia de Dante, qu'il lit dans le texte, allergique qu'il est à la traduction/trahison.
De cet amalgame, de cette profusion et ce désordre, de ce chaos organisé qu'il s'approprie, émergent sans fin, en flot continu, des idées nouvelles, un regard autre sur le monde, une symbolique qu'il tente de mettre en scène, de rendre dans une création sans fin.
Son jardin, Luis l'a recréé, à sa façon, en pleine campagne, près de paris, dans un charmant village du Vexin au beau milieu de vallons accueillants. Luis y a transformé une superbe maison du 17ème siècle en…une nouvelle friche envahie d'objets hétéroclites, mis en scène ou tout simplement posés là où ils ont atterri.
Entre les objets et la cabane en bois qu'il a construite dans le jardin, à côté de la maison, il a laissé pousser des frênes, des centaines de frênes, en vrac, en liberté, qui s'élèvent tout fins, toujours plus haut vers le ciel, formant une forêt à la fois dense et transparente qui envahit l'espace, tout l'espace. On ne peut y circuler que sur un étroit chemin fait de planches et de plaques de métal, en se faufilant entre les objets et les arbres, en s'abaissant pour éviter une branche un tant soit peu plus envahissante que les autres.
Sa maison, Luis l'a abandonnée aux objets qui l'habitent dans tous les sens du terme. Lui a limité son espace vital à une pièce exigüe, à laquelle on accède par une succession d'échelles branlantes, pleine elle aussi d'objets, de livres, d‘un vieil électrophone et de vynils de musiques classiques.
Fondateur et animateur d'une quarantaine de squats d'artistes à Paris,Luis Pasina officie depuis 2004 au Théâtre de Verre, un lieu de vie et de création, un espace de liberté au cœur de Paris, près du Grand Rex, dans le 10 ème arrondissement.
Il partage un espace de 300 m2 qui a été octroyé provisoirement par la mairie de Paris à l'Associaion Co-Arter dont il est le fondateur.
Une maigre consolation bien frustrante pour un artiste habitué depuis plusieurs années à investir avec ses performances/installations 2300 m2 sous une toiture haute de plus de 10 mètres.
Des performances inoubliables et uniques pour ceux qui ont eu le privilège d'y assister.
En se référant à des artistes aussi variés que Marcel Duchamp, Anselm Kiefer , Joseph Boyes, Tangueli, De kooning, Mario Mertz, Jannis Kounellis, Rebecca Horn, ou les Vanités du 17 ème siècle, il fait de ces friches des oeuvres d'art en soi, un ensemble à la fois ouvert, cohérent et modulable à l'infini. Lieu de travail, d'exposition et de représentation,toutes les formes d'art y sont accueillies, exprimées et transcendées : arts plastiques, danse, théâtre, musiques, performances diverses et intrigantes.
Luis Pasina donne à chaque artiste, quelle que soit sa spécialité, un cadre précis mais improbable (ce peut être un objet, une baignoire) dans lequel il lui demande de créer et d'évoluer.De nombreux danseurs, comédiens, acrobates, musiciens, clowns, peintres et sculpteurs de tous pays - latino et nord-américains, africains, asiatiques, européens de toutes provenances - évoluent et ajoutent leur pierre à l'édifice que Pasina orchestre discrètement mais fermement ; à son grand regret, il a dû renoncer à des rêves d'autogestion bien comprise …
Grâce à de subtils jeux de lumière et effets artistiques, des acrobates envahissent les façades des immeubles alentours sur lesquels il projette grâce à des transparents, des jeux de peinture qui modifient la perception de l'espace et des mouvements, tandis que des acrobates/danseurs italiens s'essaient à l'équilibre sur les poutres métalliques qui supportent le toit. De l'autre côté des robots au volant de machines futuristes, des vélocipédistes perchés sur des routes projetées sur les murs, écoutent le chant de sirènes à la queue de bouteilles de verre exprimer leur difficulté d'être, des saxophonistes jouer dans des baignoires suspendues aux plafonds, …
2019 | PHOTOS / Exposition Théâtre de Verre -12 rue Henri Ribière, 75019 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter |
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2018 | DESSINS / Exposition Galerie Ouanne To You - 89560 Ouanne (Bourgogne) |
2017 |
MATERIA VIVA / Exposition Théâtre de Verre -12 rue Henri Ribière, 75019 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter AFFORDANCE / Exposition Espace Jean de Joigny - Place Jean de Joigny, 89300 Joigny (Bourgogne) COSMOS - OPERA POETICA / Action-Installation Théâtre de Verre -12 rue Henri Ribière, 75019 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter ENTRE CIEL ET TERRE, SON ET LUMIÈRE / Action-Installation Place des Fêtes |
2015 |
ATTACHEMENTS À LA TERRE, POÉTIQUE DE LA MATIÈRE / Exposition à l’occasion de la COP 21 Théâtre de Verre -12 rue Henri Ribière, 75019 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter VERGER ET VOILES SUR LE TOIT / Installation à l’occasion de la COP 21 Théâtre de Verre -12 rue Henri Ribière, 75019 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter |
2014 | TRANSFERT / Installation Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle, 75018 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter |
2013 |
LEVITATION OPERA SENSORIEL - 2ème MOUVEMENT Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle,75018 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter ARTIFICE CORPS ARTEFACT Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle, 75018 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter |
2012 |
LÉVITATION - OPERA SENSORIEL avec la participation de Francesco AGNELLO Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle, 75018 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter OMBRES SONS SOUFFLES ET LUMIERES Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle, 75018 paris Coréalisation avec l’association Co-Arter |
2011 | SPECTACLES SON ET LUMIÈRE à Tanger, Maroc
ŒUVRES RÉCENTES I / Exposition Galerie d’art contemporain Mohammed Drissi - Tanger, Maroc ŒUVRES RÉCENTES II / Exposition Galerie du Musée de la Kasbah - Tanger, Maroc LA TOUR DE VERRE et SON JARDIN SUSPENDU / Installation Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle, 75018 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter Installation Quai Branly dans le cadre de la Fête de la Science et de l’Année de la forêt |
2010 |
IMAGINERIE ABSTRAITE / Installation-Action - Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle, 75018 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter OBSESSION Installation-Action : avec Francesco Agnello Théâtre de Verre - 17 rue de la Chapelle, 75018 paris Coréalisation avec l’association Co-Arter |
2009 |
VANITÉ N°13 : MUNIFESCENCE / Action-Installation - Paris, Mairie du Xème Coréalisation avec l’association Co-Arter VERTIGE / Installation- Action Forte Prenestino, Rome - Italie Coréalisation avec l’association Co-Arter RENAISSANCE / Installation-Action pour le 20ème anniversaire d’Act-Up Université Paris Diderot Coréalisation avec l’association Co-Arter |
2008 | VANITÉ N°12 - VISIBLE, INVISIBLE / Action-Installation pour la Nuit Blanche Impasse Bonne Nouvelle, 75010 Paris Coréalisation avec l’association Co-Arter |
2007 |
VANITÉ N°11 - NÉCROPOLIS / action-installation Théâtre de Verre, 25-27 rue de l’échiquier, 75010 Paris CUATRO HECHOS / exposition Théâtre de Verre, 25-27 rue de l’échiquier, 75010 Paris |
2005-2006 |
VANITÉ N°10 - LABYRINTHE / Action-Installation – 20 représentations Théâtre de Verre, 25-27 rue de l’échiquier, 75010 Paris LE PIANO MIS EN PIÈCES DÉTACHÉES PAR LES ROBES DE MARIÉES ELLES-MÊMES ET LEURS CHAPEAUX / Action-Installation - Théâtre de Verre, 25-27 rue de l’échiquier, 75010 Paris |
2004 |
VIBRATION / Installation visuelle et sonore / Site gallo-romain, Vexin R.I.S / Action peinture liquide et projection TOMBEAU / Action/installation / Théâtre de Verre, 25-27 rue de l’échiquier, 75010 Paris JEU DE TRANSPARENCES / Installation |
2003 |
MÉDITATION / Installation PIÈCES DÉTACHÉS POUR PIANO / Installation REQUIEM POUR UNE VACHE FOLLE / Action-Installation L’APOTHÉOSE DE LA VACHE FOLLE / Installation CAPTEUR D’ÂMES / Installation Festival Art et squats avec le Palais de Tokyo, Bo Liv’art, Paris |
2002 |
LES CAPRICES DE L’ENTROPIE / Installation LA VOILE DU BÂTIMENT / Installation / Bo Liv’Art, Paris |
2000 |
Toiles, photos et dessins / Christiane Fonty, Paris FLUIDES / Action-Installation / 33 rue du Pré St Gervais, Pantin CRYPTE TECHNOTRONIQUE / Espace Boyer, Paris TOMBEAU POUR DES ORDINATEURS / Espace Boyer, Paris MISE À TERRE DE LA MÉMOIRE OFFICIELLE / Espace Boyer, Paris RÉANIM’ACTION / Théâtre de Fortune, Paris |
1999 |
ATTITUDE PICTURALE / Ferme de Boucagny à Chaussy, Vexin, France PAYSAGE 1 / Ferme de Boucagny, Chaussy, Vexin, France CHOSES ET MÉTA-CHOSES MISES À NU PAR LA LUMIÈRE DANS LEUR VOLUME INITIAL / WebBar, Paris |
1998 |
RÉANIM-ACTION (composition sonore de Marc Carletti) / Galerie de la Grange aux Belles, Paris CORRIDA SUR VOIE DE FER (composition sonore de Marc Carletti) / Œuvre commanditée par la Mairie du 19ème pour les « Portes Ouvertes de la Petite Ceinture ». Pont ferroviaire passant au-dessus du canal de l’Ourcq, Paris LA CHUTE D’ICARE / Ferme de Boucagny, Chaussy, Vexin |
1997 |
LE SERPENT VERT / projet d’aménagement baroque / Canal de l’Ourcq, Paris LA CATHÉDRALE / création collective, mur de 160 m2, maison de quartier / Ancienne fonderie de la SACM à Mulhouse – DRAC et municipalité de Mulhouse CORRUPTIBLE / INCORRUPTIBLE / Pôle Π, Paris INTERFACE / Pôle Π, Paris LA BOÎTE NOIRE (composition sonore de Marc Carletti) / Pôle Π, Paris |
1996 |
ORDALIE / Cathédrale de la SACM, ancienne fonderie désaffectée de Mulhouse PARADIGMA DE LA RE-LATIVITE RE-TROPERSPECTIVA / Galerie Gandhi, Montevideo, Uruguay ARTIFICE ARTEFACTE – UN JEU D’INTERFACE / Centre Michel Simon, Noisy-le-grand |
1994 |
INTERFACE / 116 Sans Cesse, Montreuil PLASMA (sur le thème des Vanités) / 116 Sans Cesse, Montreuil QUATRE MACHINES / Galerie Art Kraft, Levallois Perret Exposition / École des Bourseaux, St-Ouen l’Aumône Exposition / Ferme de Boucagny, Chaussy, Vexin LA MER DE BRONZE : DE LA RAISON COMME UN OBSERVATOIRE, DE LA TRAJECTOIRE DE L’AME / Latin art, Paris LES PATRONS, LA MARIÉE ET LA MORT / École des Bourseaux,St-Ouen l’Aumône |
1993 |
LA PEAU DU SINGE, LE RELIQUAIRE ET LE RÉCIT DE LA CAVERNE DE PLATON (VANITÉ) / Galerie Nesle, Paris LA MORT 1492 (deux installations) / Galerie Espace latino américain, Paris L’ASCENSION D’ULYSSE ET LA CHUTE D’ICARE PROVOQUÉES PAR LE CHANT DES SIRÈNES / Latin’Art, Paris LA MACHINE DÉVORATRICE / Centre Paul Eluard, Choisy-le-Roi CINQ ENTERREMENTS / 116 Sans Cesse, Montreuil LES 4 MUES / 116 Sans Cesse, Montreuil MAÎTRE ET MARGUERITE / 116 Sans Cesse, Montreuil BARBE-BLEUE, LE MÉCHOUI ET OMPHALE / 116 Sans Cesse, Montreuil |
1992 |
MORT ET RÉSURRECTION CHEZ LES NAHUATLS / la conquête des Amériques. Rites inspirés de textes poétiques Nahuatls / Journée de la Terre aux Champs de Mars, Paris LE BANQUET DE DYONISOS (20 intervenants) / Chapelle désaffectée au Couvent des Récollets, Paris Exposition / Galerie St-Antoine, Paris Exposition – Mention Prix Petit Format / Galerie Espace Latino-américain, Paris L’ALCHIMISTE ET LA CLOCHARDE / Galerie St-Antoine, Paris LA MORT DE LA NATURE / Espace Mocassin, Paris ENTRE LES EMPREINTES SUR LE SABLE ET LA SOUCHE DÉTERRÉE, LES HOMMES SONT DES CORDES TENDUES / Maison de l’Etang, Louvenciennes MAÎTRE PASINA ET SES ENFANTS HYBRIDES / Galerie St-Antoine, Paris OPÉRA BOXON / 116 Sans Cesse, Montreuil |
1991 | MANIFESTATION DU RÉEL, FRAGMENT D’UNE MÉMOIRE / Résonances & au Bail, Paris |
1990 | LA LIBERTÉ ARMÉE D’UN CHALUMEAU / LOT-Z, Paris |
1989 |
LE VIDE, PLASTIQUE ET TAO-TO-KING (texte de Lao-Seu) / Fiac Off, LOT-Z, Paris L’ARBRE ET LES QUATRE OISEAUX / LOT-Z, Paris SCULPTURES EN MOUVEMENT / Galerie Art Cloche, Paris MONUMENT POUR CLAUDE MONET / Mairie de Vanves |
1988 |
FONTAINE (texte de Ibn ‘Arabi) / Restaurant La Canaille, Paris Expo / Galerie Péniche Art-Arts, Paris |
1987-1988 | Exposition de peintures / Espace Latino-américain, Paris |
1986 |
VISAGE CACHÉ / Studio Berthelot, Montreuil Exposition / XXème Art, Paris CINQ CARTO MACHINES / Bar Bar, Paris |
1985 | Exposition / Galerie ARCA, La Malmaison, Bagnolet |
1984 |
L’ARBRE À MASQUE / Centre Culturel de Guy Tofoletti, Bagnolet Exposition / Mairie de Noisy-le-Sec |
1982-1983 | Exposition / Mairie de St-Rémy-les-Chevreuses. |
1976 | Exposition / Arenabesetzung, Vienne, Autriche. |